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Ici, on crée, projette, échange, observe, transmet,

rêve, grandit, veganise, mijote, bricole, construit, apprend, on essaye ... Avec un max d'info's pour que tu essaies aussi!

  • Photo du rédacteurIsabelle

Débloquer la page blanche du créateur


En peinture comme en écriture, en cuisine comme ailleurs, on connait tous ce cruel et interminable instant où on bloque complètement.


Et par "créateur", j'entends celui / celle qui a un projet, quel qu’il soit, quel que soit le domaine, y compris dans la création non "artistique" !


(Si tu as envie de passer quelques minutes sur le sujet de la créativité et ce que cela signifie, tu peux lire l'article "Être l'artiste de son projet de vie" )


Pour passer au travers de ce moment, retrouver l'inspiration et l'élan, voici quelques pistes à prendre dans ta trousse de secours !



La perte de vision, je connais ça. La roue de hamster dans laquelle tu cours, je la connais bien. Et plus tu cours, plus tu angoisses de ne pas retrouver tes idées. Voyons ce qui t'arrive de plus près :


1. Ta phase de créativité :

La créativité, c'est comme les saisons. Tu ne peux pas tirer sur la jeune plante de printemps pour qu'elle pousse plus vite.


Et oui, qu'on l'accepte ou non, la créativité fonctionne par cycles: une naissance, un pic de croissance, la stagnation, le déclin, la mort, le compostage...


C'est un peu comme les saisons. En plein été, ça brille de mille feux, en hiver ça composte et il faut attendre. Je ne suis pas en train de dire que quand tu n'as plus d'idées, tu es "en hiver" et que tu peux te tourner les pouces, non. Il est simplement parfois utile de regarder de plus près dans quelle phase tu es: si tu viens de donner un gros coup intense en énergie dans ton projet / ta création, il est alors tout à fait naturel que tu entres dans une phase où tu as besoin de laisser ton esprit se ressourcer un peu.


En le forçant à fonctionner à tout prix quand ça n'est pas le moment, tu va angoisser davantage et t’auto-flageller d'autant plus: car il est difficile de créer de la qualité dans ces conditions. Tu es dans le "bas de la courbe" et ça n'est pas grave, c'est naturel et nécessaire !


Prends plutôt du temps pour toi, ressource-toi, laisse venir, sors, cocoon, suis ce que ton instinct te dire de faire à cet instant. Si tu dois sortir danser ou te mettre sous la couette, ton corps te le dira et c'est comme cela que tu pourras à nouveau entrer dans la phase suivante de ta créativité.

2. Ton objectif est trop oppressant:

Avoir un but, c'est bien: lui laisser le gouvernail entier, c'est moins cool.

Si l'objectif que tu as imaginé finit par prendre toute la place, tu vas buguer face à l'ampleur de la tâche. La pression que tu te mets mange tout ton potentiel. Il est possible que tu passes désormais tout ton temps à attendre le résultat fini, sans plus prendre plaisir au chemin en lui-même.


Se mettre la barre haut n'est pas tant un souci: mais une fois que c'est fait, occupe-toi de soigner l'instant présent. Le trait que tu poses, là, la tâche que tu effectues, là, le paragraphe que tu écris... à cet instant précis, rien d'autre ne compte que cet instant. Prends le plaisir là où il est !


Car c'est la succession de ces petits instants qui rend l'aventure belle et dense et qui mène inévitablement à un grand résultat, même s'il est différent de ce que tu avais imaginé ou prévu.


Cela arrive souvent lorsque enfin on se met à table pour mettre les mains à la pâte: on est pas présent dans le mouvement, dans la texture, dans l'émotion. On est déjà trop loin dans la vision finale et là, hop, on cale.


Si tu t'es bien préparé pour savoir ce qui est nécessaire à ton idée (des pinceaux, une feuille, des étapes-clés), alors lâche complètement l'immensité des étapes à venir pour ne te concentrer que sur celle que tu as face à toi.


3. Morceler l'objectif final en minis pas:

Savoir ou on va pour ne plus avoir à y penser tout le temps